Faire un don
Particuliers – Impôt sur le revenu : Je bénéficie d’une économie d’impôts et recevrai un reçu fiscal me permettant de faire valoir mes droits à la déduction auprès de l’administration fiscale. La réduction d’impôt est égale à 66% du don. Par exemple, un don de 1 000 € ne coûte que 340 € ; celui de 100 € ne coûte que 34 €. Cette réduction est retenue dans la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent éventuel peut être reporté sur cinq ans.
Entreprises – Impôt sur les sociétés : la réduction d’impôt est égale à 60% du don. Par exemple, un don de 3 000 € ne coûte que 1 200 €. Cette réduction est retenue dans la limite de 0,5% du CA, en cas de dépassement de ce seuil, l’excédent est reporté sur les 5 exercices suivants.
Tous concernés par les ODHIR ! Le slogan commence à faire écho chez les patients et le grand public. Du 6 au 9 septembre, dans le cadre de l’Odhirathon, une centaine de bénévoles s’est mobilisée pour sensibiliser la population à la prévention des maladies chroniques. A l’instar de la première édition, organisée en juin 2017, l’événement a donné lieu à plusieurs temps forts. Des ateliers nutrition et une opération de collecte ont été menées dans les magasins E.Leclerc, partenaire majeur de l’opération. La sensibilisation s’est également déclinée en milieu scolaire, avec l’intervention d’un médecin, d’une diététicienne et d’une infirmière dans des classes de l’école primaire Saint-Leu centre. A la suite de ces ateliers, les écoliers de CM1 ont réalisé des dessins sur le thème de l’équilibre alimentaire.
Une communauté de dalons
Bilan de cette deuxième édition : 106 000 euros collectés entre les dons des particuliers et ceux des entreprises. Un chiffre légèrement supérieur à celui de la première édition. De quoi conforter les organisateurs : « C’est une belle mobilisation. Merci aux bénévoles qui nous ont soutenus. Nous connaissons tous un proche ou un parent concerné par les Odhir. Aidons à faire avancer la recherche médicale pour que les Réunionnais aient une meilleure santé », souligne Jean-Max Labonté, président du Comité d’organisation.
Une communauté des dalons de l’Odhirathon a été créée. Objectif : fédérer les bénévoles prêts à se mobiliser lors des prochaines éditions. Ailleurs, pourquoi pas ? « Des Réunionnais qui vivent à Paris sont intéressés pour relayer l’événement », annonce Nicole Dambreville.
Avec les fonds collectés en 2018, le Conseil d’administration va lancer un nouvel appel à projets visant à soutenir des projets de recherche, ou d’études, en lien avec les problématiques des maladies ODHIR.
Les ODHIR
Les chiffres à la Réunion
ODHIR : Obésité, Diabète, Hypertension et Insuffisance Rénale. Nous avons tous un parent, un ami, un collègue atteint par une maladie ODHIR.




Les Maladies ODHIR
Les ODHIR sont des maladies silencieuses. Souvent, les malades touchés par les ODHIR ne le savent pas et le découvrent par hasard. Les ODHIR peuvent être invalidantes, handicapantes voire fatales si elles ne sont pas dépistées suffisamment tôt. Ces maladies ne sont pas uniquement les conséquences d’un manque d’activité physique et d’une mauvaise alimentation, elles peuvent être causées par un terrain génétique.

L’obésité correspond à une accumulation anormale ou excessive de masse grasse dans le corps entraînant des risques importants pour la santé. Elle est le résultat d’une suralimentation relative : l’apport énergétique récupéré des aliments qui sert de carburant aux cellules de l’organisme est supérieur à sa dépense. Cette dépense énergétique est essentiellement liée à l’activité physique. L’obésité est définie par l’indice de masse corporelle (IMC). Chez l’adulte un IMC compris entre 25 et 29,9 qualifie le surpoids, à partir d’un IMC de 30 on passe dans l’obésité.
Le pancréas est un organe qui détecte les variations du glucose (sucre) dans le sang et va le réguler. Ce sucre provient de l’alimentation, il est le principal « carburant énergétique » des cellules. Lorsque que le taux de sucre sanguin (glycémie) est trop élevé, le pancréas produit de l’insuline. Celle-ci favorise l’entrée du sucre dans les organes et diminue la glycémie. Le diabète correspond à un dysfonctionnement de l’assimilation du sucre, de son utilisation et de son stockage : l’insuline n’est plus suffisamment produite et/ou les organes cibles développent une insulino-résistance. Le sucre s’accumule alors dans le sang, la glycémie s’élève. Cette hausse prolongée de la concentration de sucre dans le sang correspond au diabète. Le diabète est diagnostiqué : – Si la glycémie dépasse 1,26g/l après deux mesures à jeun, – Si elle dépasse 2 g/l en une prise à n’importe quel moment de la journée. Il existe plusieurs formes de diabètes. Les plus fréquentes sont les diabètes de type 1 et 2.
La pression artérielle est la pression qu’exerce le sang sur la paroi des artères. L’hypertension artérielle est une augmentation anormale de la pression artérielle. Souvent, aucune cause n’explique son apparition. Néanmoins des facteurs de risque ont été identifiés tels que l’âge, le genre, l’hérédité, la surcharge pondérale, une alimentation trop riche en sel, la consommation trop élevée d’alcool et de tabac, le diabète… Si l’hypertension artérielle n’est pas prise en charge, des complications cardiaques, neurologiques ou encore rénales peuvent survenir.
Le rein a, entre autres, pour fonction de filtrer le sang et d’éliminer certaines substances (toxiques ou médicamenteuses par exemple) qui seront excrétées dans les urines. Il permet également de réguler la quantité d’eau présente dans l’organisme. L’insuffisance rénale chronique (IRC) est la destruction progressive et irréversible des deux reins suite à des maladies rénales. Une fois que les reins ne fonctionnent plus, les déchets ne sont plus éliminés et empoisonnent l’organisme. Plusieurs stades évolutifs de la maladie ont été définis. Dans les premiers stades, les reins fonctionnent encore partiellement et les personnes atteintes semblent en bonne santé. Les reins se dégradent ensuite progressivement jusqu’à ne plus fonctionner du tout. Le dernier stade est celui de l’Insuffisance Rénale Chronique Terminale (IRCT). La vie de la personne est alors en danger, un traitement par dialyse (filtration du sang) ou une greffe rénale devient indispensable.
Fonds de dotation
Philancia est un fonds de dotation 100 % réunionnais créé par l’Aurar en 2011, afin de soutenir les projets apportant des réponses innovantes aux problèmes des ODHIR à La Réunion et dans l’océan Indien.

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Particuliers – Impôt sur le revenu : Je bénéficie d’une économie d’impôts et recevrai un reçu fiscal me permettant de faire valoir mes droits à la déduction auprès de l’administration fiscale. La réduction d’impôt est égale à 66% du don. Par exemple, un don de 1 000 € ne coûte que 340 € ; celui de 100 € ne coûte que 34 €. Cette réduction est retenue dans la limite de 20% du revenu imposable, l’excédent éventuel peut être reporté sur cinq ans.
Entreprises – Impôt sur les sociétés : la réduction d’impôt est égale à 60% du don. Par exemple, un don de 3 000 € ne coûte que 1 200 €. Cette réduction est retenue dans la limite de 0,5% du CA, en cas de dépassement de ce seuil, l’excédent est reporté sur les 5 exercices suivants.
L’évènement
Les objectifs
L’ODHIRATHON est un évènement réunionnais pour soutenir la recherche contre les maladies ODHIR. A travers une mobilisation sur toute l’île, l’ODHIRATHON a pour objectifs de :

Sensibiliser la population aux problèmes des ODHIR.

Lever des fonds en faveur de la recherche contre les maladies ODHIR.

Faire de la prévention une cause réunionnaise.
La recherche ODHIR
Présentation des projets de recherche

Recherche de facteurs environnementaux et génétiques à l’origine de la lithiase rénale à l’île de la Réunion – Par le Dr Nicolas Cornière, néphrologue, membre du service de physiologie et exploration fonctionnelle du CHU
Ce projet porte sur la prévention des maladies rénales chroniques, dont la prévalence est trois fois plus importante à la Réunion qu’en métropole. Les recherches visent à mieux comprendre l’origine de la lithiase rénale, qui se manifeste par des calculs rénaux à répétition. Qu’est-ce qui favorise cette maladie ? Quel est l’impact de l’environnement et des régimes alimentaires ? Existe-t-il des facteurs génétiques qui prédisposent à cette maladie ? Le service du Dr Cornière travaille en collaboration avec les services urologies de la Réunion, et avec l’unité de Lille du CNRS dirigée par le Professeur Philippe Froguel, une unité à la pointe de la recherche en génétique. Des prélèvements génétiques effectués sur des patients volontaires y seront prochainement analysés. Les premiers résultats sont attendus d’ici un an sur la base d’un échantillon de 150 patients. « La lithiase rénale peut être soignée à partir d’un traitement peu coûteux et facile à mettre en œuvre. Prévenir l’apparition des calculs rénaux, c’est éviter le risque de se retrouver en insuffisance rénale », explique le Dr Cornière.

« Néphropathie diabétique : potentiel anti-inflammatoire/antioxydants d’extraits riches en polyphénol provenant des molécules issues de la biodiversité végétale réunionnaise» – par le Dr Jean-Loup Bascands, directeur de recherche à l’Inserm (Unité D3).
La pathologie rénale liée au diabète est la néphropathie diabétique. C’est la cause majeure de l’insuffisance rénale terminale dans les pays développés. Au stade terminal, seules les thérapies de substitution (dialyse, transplantation) sont proposées aux patients. La prévalence du diabète de type 2 à la Réunion est 3 fois plus importante. Malgré l’ensemble des thérapies visant au contrôle strict de la glycémie on observe toujours un nombre important de patients (20-25%) présentant une néphropathie diabétique. L’inscription à la pharmacopée française de plantes médicinales de la Réunion aux propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes suggère que certaines d’entre elles pourraient être intéressantes d’un point de vue thérapeutique dans la néphropathie diabétique.
Notre projet, qui doit servir de base pour l’étude d’autres plantes médicinales de la Réunion inscrites à la pharmacopée française, a pour objectif d’étudier de manière approfondie l’effet protecteur sur le rein d’une de ces plantes médicinales, le bois d’osto. Les effets anti-inflammatoires et anti-oxydants seront évalués in vitro sur des cultures de cellules rénales et in vivo sur des modèles murins de néphropathie diabétique. Ces effets anti-inflammatoires et anti-oxydants devraient se traduire par un ralentissement significatif de la progression de la maladie rénale vers l’insuffisance rénale terminale. A plus long terme l’impact direct pour les patients sera une amélioration de la qualité de vie. En effet pouvoir retarder la progression vers l’insuffisance rénale terminale aura pour conséquence de retarder l’entrée en dialyse.
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